terça-feira, abril 22, 2014

En quatre ans, les coupes budgétaires ont entraîné
des dysfonctionnements dans les hôpitaux


Un nombre croissant de Grecs exclus du système de santé:
    «Une étude de la très sérieuse revue scientifique britannique The Lancet, publiée le 21 février, a établi un lien direct entre crise économique et dégradation de la santé des Grecs. La part du budget affectée à la santé est passée de 10,03 % du PIB en 2009 à 9,16 % en 2012, selon l'autorité statistique hellénique. Pour le gouvernement, cette baisse traduit un effort de rationnalisation et de lutte contre le gaspillage et les abus observés notamment dans les dépenses pharmaceutiques. Des sommes qui s'élevaient en 2009 à 5,6 milliards, et ramenées en 2013 à 2,37 milliards.

    Mais avec 10 000 lits supprimés, neuf hôpitaux transformés en simples centres de soins ou encore avec le système de santé primaire en pleine réforme, c'est toute l'offre de santé publique qui se rétrécit depuis quatre ans, y compris pour les patients bénéficiant de la sécurité sociale. Seule solution, pour les Grecs pouvant se le permettre : souscrire une assurance privée, passeport pour l'excellent réseau de cliniques privées du pays. On peut parler en Grèce d'un système de santé à deux vitesses.»

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